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La péniche-musée PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Administrator   
Vendredi, 13 Juillet 2012 00:53

Car s'il était temps d'utiliser les arbres, que dire de ces rives qui donnent leur nom au Festival et par extension, à notre association ... si ce n'est que le site du Festival les borde et qu'il est donc loisible de les contempler, ce qui est toujours détendant ... 

Alors cette année, on se rattrape.

Dès le samedi soir, avec la prestation pyrotechnique et musicale fruit de la collaboration des sculpteurs de sons de PHILéMOI et des artificiers de la Fouée qui, tirée des berges de Guipry, saura profiter des lois de la réflexion de la lumière sur l'eau.

Et le dimanche, ce ne seront pas moins de 3 ateliers qui tourneront autour de l'eau pendant que la péniche de Mme Bobage sera utilisée par Mariana Caetano et Yakoba pour leur prestation.

Le deuxième de ces "ateliers aquatiques" à être présenté est ...


Le Pacifique, péniche musée



Quoi de mieux que l’outil principal des professionnels de la voie d’eau, c'est-à-dire le bateau pour présenter au public l’activité qui a animé nos canaux jusqu’à la fin des années 70.


« PACIFIQUE » qui est propriété du « Musée de la Batellerie de l’Ouest » est un automoteur construit en 1932 sur un chantier belge à la demande de Berthe et Paul Pénot.

Ces mariniers possédaient déjà un bateau portant le même nom mais celui-ci n’était pas motorisé et donc essentiellement halé par un cheval. Le progrès avançant à grands pas, le couple de mariniers prit comme la très grande majorité de leurs collègues la décision d’investir dans un automoteur... car il s’agit bien du terme approprié.


« PACIFIQUE » a été conservé dans son état de bateau de transport de marchandises, ses deux cales contiennent des éléments permettant de découvrir une grande partie de l’histoire de la batellerie de notre région.

C’est ainsi que les visiteurs peuvent découvrir dans la cale arrière une succession d’éléments rythmant une « journée type » de marinier ... Le matin le vélo est sur le quai avec le filet à provisions. Dans la matinée, on lave son linge. Quand on passe à l’écluse, le troc est monnaie courante. C’est aussi là que l’on reçoit son courrier. La marinière fait de la couture, enfin arrive le soir où l’on peut se retrouver au café avec les collègues ... pour boire un coup bien entendu, mais aussi pour échanger des idées en vue d’un futur chargement.

La cale avant offre la possibilité de découvrir la diversité des marchandises transportées par les chalands sur les canaux au XIXème et XXème siècle : la chaux, les ardoises, le bois, le vin, le sable...




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Mise à jour le Lundi, 16 Juillet 2012 23:57